samedi 14 février 2015

L'indien blanc - Craig Johnson

Par Ariane


Auteur : Craig Johnson

Titre : L’indien blanc

Genre : roman policier

Langue d’origine : américain

Traducteur :

Editeur : Gallmeister

Nombre de pages :

Date de parution : avril 2011

Présentation de l’éditeur :
Walt Longmire est le shérif du comté d'Absaroka depuis près d'un quart de siècle et n'a pas pour habitude de s'éloigner de ses terres familières du Wyoming. Quand il décide d'accompagner son vieil ami Henry Standing Bear à Philadelphie, où vit sa fille Cady, il ne se doute pas que son séjour va prendre une tournure tragique. Agressée pour une raison inconnue, Cady se retrouve dans un profond coma, première victime d'une longue liste, et Walt doit se lancer sur la piste d'un vaste réseau des trafiquants de drogue. Commence alors une longue errance urbaine sous la surveillance d'un mystérieux Indien blanc.
Ce nouveau volet des aventures de Walt Longmire nous entraîne dans une course-poursuite haletante au cœur de la Cité de l'amour fraternel et confirme l'appartenance de ce shérif mélancolique à la famille des grands héros de roman policier.

Mon avis :
Troisième volet des aventures du shérif Longmire et toujours beaucoup de plaisir.
Cette fois-ci, le shérif s’est éloigné de son comté et se retrouve à Philadelphie. Quel changement de décor pour Walt et son ami Henry Standing Bear ! Et je dois avouer que comme eux, j’éprouvais de la nostalgie pour les grands espaces du Wyoming, décidément bien plus accueillants que la cité de l’amour fraternel qui porte bien mal son nom. Mais le talent de Craig Johnson pour les descriptions est intact même lorsqu’il s’agit d’une grande ville. J’ai bien aimé découvrir un peu la ville de la Philadelphie, ville que l’on connaît un peu moins que d’autres grandes villes américaines comme New-York ou Los Angeles. Heureusement, les rêves de Walt nous transportent un peu au Wyoming !
Dans cet opus l’on retrouve les personnages de Walt, Henry et Vic (et le chien), les autres étant restés dans le comté d’Absaroka. Les personnages de Craig Johnson sont toujours aussi attachants, Walt ne perd rien de son humour habituel, Henry de sa superbe et Vic garde toute sa gouaille.
L’enquête est moins intéressante toutefois que dans les précédents tomes de la série.
Le seul reproche que je pourrai adresser à Craig Johnson reste le même : bien que j’apprécie beaucoup les personnages je les trouve toujours assez caricaturaux.
Un tome un peu en-dessous des précédents mais cela ne m’empêchera pas de poursuivre avec plaisir la série.

Extrait :
« Nous étions sous couverture. La Nation Cheyenne était resplendissante dans son jean, sa chemise en batiste délavée et ses baskets. Il s’était acheté une casquette à l’effigie des Phillies à la sortie du métro, à Broad, et avait passé son impressionnante queue-de-cheval par-dessus la bande ajustable à l’arrière. Il aurait pu être de Philadelphie ; il aurait fait un très grand Indien de Philadelphie, mais il aurait pu être de Philadelphie. Moi, je me fondais encore mieux. J’avais lassé mon chapeau à l’hôpital sur la tête de Lena Moretti, je m’étais acheté une pimpante casquette et un large blouson en satin rouge auprès du même marchand sur Broad Street. J’approchais maintenant du stade de première division ressemblant à une cabine téléphonique londonienne. »

L'avis de Keisha

5 commentaires:

  1. Bien d'accord, ce n'est pas le meilleur (j'ai lu tous ceux parus en français), mais ce qui s'y passe permet de mieux comprendre les suivants (à découvrir, bien évidemment)

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    1. Tome 4 emprunté aujourd'hui à la médiathèque, j'espère qu'il sera meilleur.
      Ariane

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  2. J'ai lu le 4ème mais pas celui-ci. Je le lirai bien sûr pour comprendre ce qui s'est passé avec sa fille.

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  3. J'ai bien envie de commencer la série, même si ce livre n'est pas le meilleur ...

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