samedi 30 janvier 2016

Steamboat - Craig Johnson

Par Ariane



Auteur : Craig Johnson

Titre : Steamboat

Genre :

Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)

Traducteur : Sophie Aslanides

Editeur : Gallmeister

Nombre de pages : 192p

Date de parution : novembre 2015

Présentation de l’éditeur :

Plongé dans la lecture du Chant de Noël de Dickens, le shérif Walt Longmire voit surgir à la porte de son bureau une jeune femme élégante, cicatrice au front et mille questions en tête à propos de son passé et de l’ancien shérif, Lucian Connally. Mais impossible pour le vieil homme de se rappeler cette femme jusqu’à ce qu’elle prononce le nom de “Steamboat”. Tous replongent alors dans les souvenirs du Noël 1988 : une tempête de neige apocalyptique, un accident de la route meurtrier, et un seul moyen d’intervenir, un bombardier datant de la Seconde Guerre mondiale appelé “Steamboat” et que Lucian est seul capable de piloter.



Dans la lignée des nouvelles de Noël de Craig Johnson, ce roman nous entraîne dans le passé de Walt Longmire et nous fait revivre son premier Noël épique en temps que shérif. Un exercice de haute voltige qui défie le temps et les souvenirs.



Mon avis :

Avec ce court roman, Craig Johnson nous offre un conte de Noël, des personnages déterminés à lutter contre le malheur. Il s’éloigne de plus en plus du roman policier, ici on est plutôt dans le roman d’aventure.

La veille de Noël, le shérif Longmire et son prédécesseur Lucian Connely reçoivent la visite d’une jeune femme qui leur rappelle la nuit de Noël en 1988. Cette nuit au cours de laquelle ils ont bravé les éléments pour emmener une petite fille blessée à l’hôpital, à bord d’un vieux bombardier de la Seconde Guerre Mondiale, en pleine tempête de neige.

On retrouve donc un shérif et un Lucian beaucoup plus jeunes mais égaux à eux-mêmes, décidés comme à leur habitude à sauver cette enfant coûte que coûte. Et comme à son habitude, le shérif se retrouve à lutter contre une nature déchaînée.

C’est toujours un plaisir de revenir dans le comté d’Absaroka. Je ne reproche qu’une chose à ce dernier tome : bien trop court ! Une mise en bouche avant la prochaine aventure du shérif Longmire.



Extrait :

« On aurait dit qu’on se laissait porter par l’air, et j’étais certain qu’à un moment ou à un autre, nous allions caler et tomber sur la terre comme une plume de dix tonnes. »


Lu dans le cadre du challenge Petit bac (thématique policiers et thrillers, catégorie voyage)


vendredi 29 janvier 2016

Des vies sans couleur - Zoë Wicomb

Par Daphné













Auteur : Zoë wicomb
Titre : Des vies sans couleur
Genre : roman
Langue d'origine : anglais
Traducteur : Catherien Lauga Du Plessis
Editeur : Phébus
Nombre de pages : 282
Date de parution : 2006

Résumé:
Marion Campbell dirige une agence de voyages prospère au Cap et mène une vie solitaire et sans histoire. Mais tout n'est qu'apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu'à fait resurgir en elle la photographie d'une femme en première page du journal. Une chose est sûre : Marion est liée à elle d'une manière ou d'une autre. Or son vieux père refuse catégoriquement de s'associer à sa nouvelle quête. Seule la tenace et vive Brenda l'aidera à replonger, non sans douleur, au cœur des sentiers sinueux de son passé... Un drame subtil et déchirant sur le destin méconnu des métis, ces « ni noirs, ni blancs » durant l'apartheid et dont la puissance romanesque a été saluée par Toni Morrison et J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature.


Mon avis:


Au vu du résumé, j'étais quasiment sûre que ce livre me plairait ... et bien cela n'a pas été le cas! L'histoire aurait pourtant pu me séduire: mêlant deux époques en Afrique du Sud, l’apartheid et les années qui ont suivies, elle aurait pu particulièrement intéresser. J'ai commencé ce livre pleine d'enthousiasme mais ai rapidement déchanté. en 282 pages, il ne se passe quasiment rien. 

Je ne suis parvenue à rentrer dans l'histoire que durant la deuxième partie durant laquelle Marion découvre la vérité sur sa famille. tout n'était pas perdu, je me suis alors dit que l'histoire avait seulement été un peu longue à démarrer...sauf que l'histoire m'a semblé très vite retomber dans la monotonie. Hormis le passage où l'auteur nous livre l'histoire des parents de Marion, aucun autre élément n'a réussi à attirer mon attention: l'histoire traîne en longueur et l'héroïne n'est pas très sympathique, de même que ses parents. La période post-apartheid n'est pas assez approfondie à mon goût, j'aurais aimé en apprendre davantage sur cette époque, sur ce pays.
De plus, l'écriture ne m'a pas convaincu. Je l'ai trouvé trop narrative et pas assez profonde à mon goût.
Historiquement parlant, j'ai cependant appris des choses: si je connaissais l'apartheid à travers l'histoire des blancs et des noirs d'Afrique du Sud, j'ignorais complètement  l'histoire des métis.

Un livre qui m'a donc plutôt déçue malgré son résumé prometteur!



Extrait: 
"Il est peut-être vrai qu'être blanc, métis ou noir ne veut rien dire, mais il est vrai aussi que les choses ne sont plus les mêmes; il doit bien y avoir une différence entre ce que les choses sont et ce qu'elles signifient. Ces catégories se sont peut-être estompées, elles ne sont plus portées sur les cartes d'identité, mais il fut un temps ou elles étaient lourdes de sens. La différence, c'est quoi ?"











Lu dans le cadre du Petit bac 2016
Catégorie couleur

Challenge New Pal 2016

Par Ariane

Je sais, je sais. J'avais dit qu'en 2016 j'arrêtais de m'inscrire à de nouveaux challenges et j'ai déjà succombé en m'inscrivant au challenge Un classique par mois. Et voilà que je m'inscris encore à un autre challenge organisé par Yukarie sur livraddict. Oui, mais celui-ci correspond à l'un de mes objectifs personnels : faire baisser ma PAL. Parce que depuis quelques mois, celle-ci n'arrête pas de grandir, de grandir,... 
Le but de ce challenge est on ne peut plus simple : lire des livres de sa PAL. Alors celle-ci va sans doute s'étoffer encore au cours de l'année donc on ne prend en compte pour le challenge que la PAL au 31 décembre 2015. Ma Pal comptait à ce moment-là 78 livres. Mon objectif est d'en lire au moins 20. Un peu ambitieux peut-être ? Voici ma PAL pour ce challenge. Si une lecture commune vous tente n'hésitez pas!

Agualusa José Eduardo - Théorie générale de l’oubli
Allende Isabel - La cité des dieux sauvages
Apperry Yann - Farago
Austen Jane - Emma
Austen Jane - Mansfield Park

Baker Jo - Une saison à Longbourn
Bertholon Delphine - Les corps inutiles
Bertholon Delphine - L’effet Larsen
Borrmann Mechtild - Le violoniste
Bru Coralie - Deux minutes
Brugiroux André - La terre n’est qu’un seul pays
Bryson Bill - Une histoire du monde sans sortir de chez moi

Cabré Jaume - L’ombre de l’eunuque
Casacuberta Pablo - Scipion
Cash Wiley - Un pays plus vaste que la terre
Chevalier Tracy - La dame à la licorne
Claudel Philippe - Les âmes grises
Coe Jonathan - Testament à l'anglaise
Collins Wilkie - Pierre de lune
Coulon Cécile - Les grandes villes n'existent pas
Coulon Cécile - Le rire du grand blessé

Daoud Kamel - La préface du nègre
Denfeld René - En ce lieu enchanté
Du Maurier Daphné - Rebecca
Du Maurier Daphné - Les oiseaux et autres nouvelles
Du Maurier Daphné - L'auberge de la Jamaïque
Duong Thu Huong - Sanctuaires du cœur

El-Cheikh Hanan - Toute une histoire
Ellory R.J. - Les anges de New York
Ellroy James - Le grand nulle part
Ellroy James - L.A. confidential

Flaubert Gustave - Madame Bovary
Fletcher Susan - Les reflets d'argent
Follett Ken - Un monde sans fin
Fowler Thérèse Anne - Z le roman de Zelda

Gaudé Laurent - Eldorado
Goddard Jones Holly - Une fille bien
Grand David - Mount terminus
Grande Emmanuel - Terminus Belz
Grass Gunther - Le tambour

Haesanyi Zsolt - La vie de Liszt est un roman
Harang Jean-Baptiste - La chambre de la Stella
Hoffman Cara - So much pretty
Huth Angéla - Quand rentrent les marins

Jégou Alain - Ne laisse pas la mer t'avaler
Johnson Dorothy - La colline des potences

Kadaré Ismaël - Le concert
Kingsolver Barbara - Un été prodigue

Lazar Liliana - Terre des affranchis

Mahfouz Naguib - Les fils de la médina
McDermott Alice - Someone
Mingarelli Hubert - La route de Beït Zera
Mingarelli Hubert - la couleur du vent
Modiano Patrick - Dimanches d'août
Moresco Antonio - La petite lumière
Morrison Toni - L’œil le plus bleu

O'Farrell Maggie - En cas de forte chaleur

Padura Leonardo - L’homme qui aimait les chiens
Parot Jean-François - Le noyé du grand canal
Parot Jean-François - L’honneur de Sartine
Percin Anne - Le premier été
Perry Anne - Lisson Grove
Pinguilly Yves et Yabouza Adrienne - La défaite des mères
Piperno Alessandro - Persécution
Poissant David James - Le paradis des animaux

Rash Ron - Serena
Raucher Herman - Un été 42
Roy-Bhattacharya Joydeep - Une Antigone à Kandahar
Rufin Jean-Christophe - Rouge Brésil
Rupa Bajwa - Le vendeur de saris

Sa Shan - Impératrice
Self Will - Le livre de Dave
Sepulveda Luis - Le monde du bout du monde
Stendhal - Le rouge et le noir
Strout Elizabeth - Olive Kitteridge

Tearne Roma - Le nageur
Wall Carolyn, Aurora - Kentucky
Wilhelmy Audrée - Les sangs


Bilan fin décembre 2016.

jeudi 28 janvier 2016

Les brumes de Grandville - Gwendoline Finaz de Villaine

Par Roxane

Auteur : Gwendoline Finaz de Villaine
Titre : Les brumes de Grandville
Genre : roman
Langue d'origine : français
Editeur : France loisirs
Nombre de pages : 384p

Présentation de l'éditeur :
1919. Au lendemain de la première guerre mondiale, Apollonie devient professeur de musique. Belle, libre et déterminée, la jeune orpheline découvre la vie au château de Grandville. Elle ne tarde pas à faire la connaissance du fils de la Comtesse, le magnétique et mystérieux Hector, dont la beauté n’a d’égal que le cynisme. Apollonie, encore troublée par cette rencontre, tombe sous le charme indécent d’une voix mystérieuse sortie des ombres…

Mon avis :
J'ai vraiment aimé cette lecture. J'ai trouvé le récit très frais. Les différents genres qui s'entremêlent au cours des pages de manière très réaliste. Le coté fantastique est juste assez présent pour ne pas dénaturer le coté réaliste, et l’aspect historique est génial.

J'ai vraiment aimé la diversité de personnages qu'offre ce livre. Grandville est une grande demeure dans laquelle les maîtres et le personnel de maison cohabitent même si chacun reste bien à sa place. Cela m'a fait penser à Downton abbey. Chacun a son histoire, son caractère, mais j'avais parfois du mal à retenir tous les noms… Il m’arrivait même à la fin de certains dialogues de me rendre compte que je me trompais de personnage.

Pour une fois, j'ai vraiment apprécié la romance. Elle est certes prévisible mais je la trouve vraiment très belle. J'ai adoré les deux personnages qu'elle réunit. La frustration qu'ils éprouvent à cause de leur condition respective est très bien transcrite. Leur rencontre charnelle se fait attendre et une fois là, elle ne fait que renforcer ce sentiment de frustration. Ne pas manger de chocolat si on en a envie c'est dur, mais si le chocolat est devant nous et que l'on sent son odeur c'est pire !

Le coté historique est vraiment bien amené. Les recherches de l'auteur sont juste bien expliqué dans les notifications de fin de pages. L'histoire de la mode et de la façon de vivre des gens de l'époque est elle aussi mise en avant.

La résolution de l'enquête, on la devine rien qu'en lisant le résumé, mais le vrai suspense c'est comment le prouver et inverser les rôles ? La toute fin nous laisse en apnée, je lirais la suite avec avidité. En une ligne au cours des dernières pages l'auteur suscite l'envie de lire le tome 2.

Je crois que vous l'aurez compris j'ai vraiment aimé ce roman !



Citation :

« Je ne crois pas au hasard. Quand il y a une alchimie entre deux êtres, deux âmes, rien ne peut les séparer. Rien n'existe plus autour d'eux. Le passé s'annule, le présent devient leur éternité. »


http://ennalit.canalblog.com/archives/2016/01/01/33098969.html

 Challenge petit bac (lieu)

mercredi 27 janvier 2016

Mercredi, c'est le jour des petits - La couleur des émotions - Anna Llenas

Par Daphné



Auteur : Anna Llenas
Titre :  La couleur des émotions
Éditeur : Quatre fleuves

Résumé:

Le monstre des couleurs se sent tout barbouillé aujourd'hui. Ses émotions sont sens dessus dessous ! Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Réussira-t-il à mettre de l'ordre dans son cœur et à retrouver son équilibre ?
Un livre tout animé pour découvrir ses émotions.



Mon avis:

Voici un très beau livre qui a rejoint notre bibliothèque il y a peu pour l'anniversaire de ma fille.

Le monstre des couleurs est tout barbouillé, ses émotions sont sens dessus dessous et il ne sait plus comment gérer tout cela! Heureusement qu'une petite fille vient à son secours et l'aide à trier et à ordonner ses émotions. Et une fois toutes ces émotions identifiées et rangées dans des petits flacons, tout va beaucoup mieux pour notre monstre!

La joie, la peur, la colère et la tristesse, la sérénité: chacune de ses émotions est particulièrement bien expliquée avec un monstre de couleur différente à chaque fois. Les descriptions des émotions se font tout en délicatesse, expliquant tout aussi bien ce que l'on ressent dans sa tête et dans son corps.  

Les illustrations sont très belles et le principe du pop-up leur donne beaucoup de charme. et ce joli livre m'a donné des idées d'activités à faire avec mes filles: chez nous aussi, on va faire des flacons à émotions!




Extrait:

"Regarde moi cette pagaille!
 Tes émotions sont sens dessus dessous! 
Ton cœur est un vrai fourre-tout!
 Comment peux tu t'y retrouver?"



                                                                         Challenge Petit Bac 2016: catégorie couleur  


mardi 26 janvier 2016

Un ciel rouge, le matin - Paul Lynch

Par Ariane



Auteur : Paul Lynch

Titre : Un ciel rouge, le matin

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (Irlande)

Traducteur : Marina Boraso

Editeur : Albin Michel

Nombre de pages : 304p

Date de parution : mars 2014

Présentation de l’éditeur :

Tableau âpre et ténébreux de l’Irlande du XIXe siècle et de sa brutale réalité sociale, Un ciel rouge, le matin possède la puissance d’évocation des paysages du Donegal où il se déroule en partie. Le lyrisme sombre et poétique de Paul Lynch, qui signe là un remarquable premier roman, en exprime la force autant que les nuances, entre ombre et lumière.  
Printemps 1832. Coll Coyle, jeune métayer au service d’un puissant propriétaire anglais, apprend qu’il est expulsé avec femme et enfants de la terre qu’il exploite. Ignorant la raison de sa disgrâce, il décide d’aller voir l’héritier de la famille, qui règne désormais en maître. Mais la confrontation tourne au drame : Coll Coyle n’a d’autre choix que de fuir. C’est le début d’une véritable chasse à l’homme, qui va le mener de la péninsule d’Inishowen à Londonderry puis aux États-Unis, en Pennsylvanie. Pleine de rage et d’espoirs déçus, son odyssée tragique parle d’oppression et de vengeance, du lien viscéral qui unit les hommes à leur terre.


Mon avis :

Après avoir lu et aimé le dernier roman de Paul Lynch, j’ai eu envie de découvrir le premier roman de ce jeune auteur irlandais. J’y ai retrouvé certains éléments qui m’avaient séduite dans La neige noire, notamment une écriture vibrante, vivante, âpre.

Il est intéressant de regarder ces deux romans en parallèle. Dans La neige noire, le personnage principal avait fait le voyage de retour de l’Amérique vers l’Irlande, l’action était ancrée dans la terre irlandaise, marquée par l’immobilisme. Entre les personnages peu nombreux la tension était oppressante, la violence latente.

A l’inverse, ici la violence se déchaîne, l’action est une course sans fin, une fuite éperdue au cours de laquelle le personnage principal croise de nombreux personnages.

Si Barnabas Krane et Coll Coyle sont tous deux victimes de circonstances extérieures qui vont bouleverser et détruire leurs vies jusque là ordinaires, les deux hommes sont toutefois assez différents. Coll Coyle est un jeune métayer travailleur, époux et père aimant. Et Paul lynch joue sur l’opposition manichéenne entre les deux personnages principaux : Coyle et Faller. Car Faller, l’homme lancé à la poursuite de Coyle est un personnage froid, cynique et impitoyable, animé par l’esprit de vengeance, semant la mort sur son passage. C’est un personnage quasi mythique, terrifiant. Un parfait méchant.

Il arrive parfois que le titre d’un roman ne corresponde pas vraiment à l’histoire. Au contraire, ici le titre est parfaitement choisi. Le ciel rouge évoque le jour qui se lève et c’est à ce moment de la journée que le destin de Coyle a basculé. Et cette couleur rouge évoque symboliquement le sang qui va couler tout au long du récit.

De même, si réellement l’action se déroule sur plusieurs mois, l’on pourrait lire l’histoire comme une journée ayant débuté par ce matin et le temps menant les personnages vers leur destin inéluctable, la fin de la journée et l’obscurité.

Incontestablement, Paul Lynch est un auteur à suivre attentivement.



Extrait :

« D'abord il n'y a que du noir dans le ciel, et ensuite vient le sang, la brèche de lumière matinale à l'extrémité du monde. Cette rougeur qui se répand fait pâlir la clarté des étoiles, les collines émergent de l'ombre et les nuages prennent consistance. La première averse de la journée descend d'un ciel taciturne et tire une mélodie de la ­terre. Les arbres se dépouillent de leur vêture d'obscurité, ils s'étirent, leurs doigts feuillus frémissant sous le vent, des flèches de lumière se propagent ici et là, cramoisies puis dorées. La pluie s'arrête, il entend les oiseaux s'éveiller. Ils clignent des yeux en secouant la tête, éparpillent leurs chants à travers le ciel. La vieille terre frissonnante se tourne lentement vers le soleil levant. »


Lu dans le cadre du challenge Petit bac catégorie couleur

Lire les avis de Jérôme, Joyeux-drille, Mimi, Laure,