dimanche 31 décembre 2017

Bilan 2017 (Daphné)

Par Daphné

2017 se termine déjà! En reprenant le travail il y a un an, je pensais que ma cadence de lecture allait un peu diminuer, mais les transports en commun aidant, cela n'a pas été le cas!

De cette année, voici les lectures que je retiendrai tout particulièrement :





J'ai également beaucoup aimé : 

   

 


Cette année, je m'étais fixé une liste de livres à découvrir : 

-Une gourmandise de Muriel Barbery
- Les corps inutiles de Delphine Bertholon
Les dames de Romes de Françoise Chandernagor
 L'appel du coucou de Robert Galbraith
Un paquebot dans les arbres de Valentine Goby
Magnus de Sylvie Germain
Les jours de mon abandon d’Elena Ferrante
Poupée volée d'Elena Ferrante
Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher
Avec tes mains de Ahmed Kalouaz
L'histoire de l'amour de Nicole Krauss
Un parfum d'encre et de liberté de Sarah Mac Coy
Brocéliande et l'énigme du Graal de Jean Markale
Pur coton de Anouk Markovits

Le chant de la Tamassee de Ron Rash


Très franchement, je n'étais pas du tout sûre de respecter cette liste car je lis généralement les livres tels qu'ils viennent, au gré de mes envies ou de mes trouvailles. Je les ai finalement presque tous lus à part Une gourmandise de Muriel Barbery, Pur coton de Anouk Markovits et Brocéliande et l'énigme du Graal de Jean Markale : sans doute les lirai je en 2018! Je vais d’ailleurs très probablement préparer une autre liste pour cette nouvelle année!


Cette année, le père-Noël...

Par Daphné

Cette année, sous le sapin, plusieurs livres ont fait leur apparition! Un Père-Noël généreux a donc déposé pour moi :






Et pour mes filles :



  


Ainsi que quelques livres CD :


  



Quelques bonnes lectures en perspective pour le mois de janvier!









samedi 30 décembre 2017

Malevil - Robert Merle

Par Ariane



Auteur : Robert Merle

Titre : Malevil

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : gallimard

Nombre de pages : 540p

Date de parution : avril 1972

Présentation de l’éditeur :

Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s'organise en communauté sédentaire derrière les remparts d'une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs différences idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur «nid crénelé» ?


Mon avis :

Je clos mon tour d’horizon des lectures post-apocalyptiques avec, chose rare, un roman français. Il y a même un côté terroir, bien franchouillard dans ce roman paru en 1972, ce qui contraste étonnamment avec la plupart des romans du genre.

Enfant, Emmanuel jouait dans l’ancien château de Malevil, place forte moyenâgeuse du Périgord, en compagnie de ses copains Meysonnier, Colin et Peyssou. Adulte, il a racheté et réhabilité le château abandonné. Il y élève des chevaux et cultive des vignes. Le matin de Pâques 1977, alors qu’il est dans la cave à remplir des bouteilles au fut avec ses amis d’enfance, la Menou servante du château, Momo le fils attardé de celle-ci et Thomas, jeune géologue parisien avec qui il s’est lié d’amitié, un bruit assourdissant éclate, suivi aussitôt d’une chaleur intense. Lorsque le groupe peut enfin quitter la protection de la cave, ils se rendent compte qu’à l’extérieur tout a brûlé, les champs, le village, les animaux. Ils ne savent pas comment ni pourquoi, mais la cause de cette désolation est évidente : une bombe nucléaire. La survie s’organise alors grâce aux abondantes réserves du château et à quelques animaux miraculeusement protégés. Emmanuel prend rapidement la direction des opérations, utilisant à bon escient les capacités et les connaissances de chacun. Peu à peu, le groupe entre en contact avec d’autres survivants et si certains se montrent amicaux et s’intègrent au groupe du château, d’autres sont au contraire très hostiles. La résistance doit donc s’organiser.

Ce qui frappe tout d’abord dans ce roman, c’est la qualité de la narration, de la langue. Cela se lit admirablement bien. Certains lecteurs y ont trouvé des longueurs, pas moi. Ou en tout cas, rien qui ne soit adapté à l’intrigue. L’intrigue est bien construite tout comme les personnages, auxquels l’auteur donne une véritable personnalité. On s’attache vite à ces survivants bien sympathiques !

Il y a tout de même quelques bémols. Tout d’abord, le château renferme quasiment tout ce dont on peut avoir pour survivre après ce type de catastrophe : des réserves de nourritures, des bêtes qui vont fournir du lait, de la viande et des œufs, du matériel. Bref tout est à disposition et ce qui leur manque, ils arrivent à le trouver sans trop de difficultés après être entrés en contact avec d’autres groupes de survivants. Ces contacts ne sont pas toujours amicaux, mais là encore le groupe se sort assez facilement de toutes les difficultés. Un peu trop facilement peut-être ?

Les critiques que j’ai pu lire sur le roman, soulignent souvent la misogynie de l’histoire. Les femmes âgées sont cantonnées aux travaux de la maison et les jeunes dispensent leurs faveurs sexuelles, nouvelles Eve dont on attend qu’elles donnent naissance à une nouvelle génération. C’est choquant ? Oui. Mais dans un contexte tel que celui-ci, est-ce compréhensible ? Probablement.

Le groupe des survivants a tout à bâtir. Doit-il reconstruire sur les ruines de l’ancien monde ou construire un nouveau monde ? La question se pose, mais la réponse ne leur appartient pas. Fort des connaissances de l’humanité, le groupe se retrouve pourtant dans la situation des premiers hommes. Se nourrir, se défendre, se reproduire.

A travers les survivants de Malevil et les autres qu’ils vont rencontrer, l’auteur aborde de nombreux thèmes : la politique, la religion, la difficile cohabitation de ces dernières. D’autres lecteurs ont trouvé que le roman avait vieilli. C’est vrai par certains aspects, ce qui n’a été en rien dérangeant, mais il peut également être très actuel lorsqu’il parle d’écologie, de société de consommation,…

Ce fut donc une excellente lecture, intéressante et passionnante, que je vous recommande. 

L'avis de Laure avec qui j'ai partagé cette lecture et toute une année de lecture post-apocalyptique. Merci à toi ! ce fut vraiment plaisant de découvrir toutes ces lectures. 



Extrait :

« La nuit commence ce jour de Pâques où l'Histoire cesse, faute d'objet : la civilisation dont elle racontait la marche a pris fin. »


« L'homme, c'est la seule espèce animale qui puisse concevoir l’idée de sa disparition et la seule que cette idée désespère. Quelle race étrange : si acharnée à se détruire et si acharnée à se conserver. »


« Quand même dit Peyssou, ça te rend méchant, à force, d'être toujours le pauvre type. Tu as ce brave Caïn qui fait pousser des carottes et qui les apporte au Seigneur. Ah, ouiche, pas même un regard. Ça te prouve bien, ajouta-t-il avec amertume, que le Pouvoir, à l'époque, il s'intéressait déjà pas à l'agriculture. »


« Qu’est-ce qu’il y a de pire pour elle qu’une société où il n’y a plus rien à consommer ? »

« Dans la société de consommation, la denrée que l'homme consomme le plus, c'est l'optimisme. Depuis le temps que la planète était bourrées de tout ce qu'il fallait pour la détruire (et avec elle, au besoin, les planètes les plus proches), on avait fini par dormir tranquille. »


« A l’École Normale des Instituteurs, nous avions un professeur amoureux de la madeleine de Proust. Sous sa houlette, j'ai étudié, admiratif, ce texte fameux. Mais avec le recul, elle me paraît maintenant bien littéraire, cette petite pâtisserie. Oh, je sais très bien qu'un goût ou une mélodie vous redonnent, très vif, le souvenir d'un moment. Mais c'est l'affaire de quelques secondes. Une brève illumination, le rideau retombe et le présent, tyrannique, est là. Retrouver tout le passé dans un gâteau amolli par une infusion, comme ce serait délicieux, si c'était vrai. »

vendredi 29 décembre 2017

L'élégance des veuves - Alice Ferney

Par Daphné















Auteur : Alice Ferney
Titre : L'élégances des veuves
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Actes sud
Nombre de pages : 155
Date de parution : 1995

Résumé de l'éditeur :

 Car les épouses étaient toutes accaparées par cette tâche : procréer. Et Dieu qui les guidait, à qui chaque soir elles offraient leur journée, ce Dieu-là se chargeait de bénir leur couche, et de pardonner aux époux la douceur des caresses en soufflant autour d'eux des petits enfants. Ainsi les couples étaient féconds, comme si la terre avait été si belle qu'il fallait enfanter des êtres capables de s'en émerveiller. Ou si cruelle qu'il fallait apprendre à compter, parmi ceux qui naissaient, lesquels survivraient. 
 Le sang et la chair, qui n'ont jamais le temps qu'ils souhaiteraient, ont une éternité devant eux.

Mon avis :

Un tout petit livre, 155 pages lues en un rien de temps mais... quel livre ! Voici un livre sur les femmes. Il nous raconte la vie de plusieurs femmes du début du vingtième siècle dans les milieux bourgeois, épouses et mères, enchaînant les grossesses, aimant mais perdant tellement également, condamnées à voir disparaître ceux qu'elles aiment sans pouvoir rien n'y faire. Leurs mariages ont été arrangés et elles s'en accommodent, apprennent à aimer leurs maris, les perdent, tout comme elles perdent plusieurs de leurs enfants. Au rythme des naissances et des décès, elles aiment, transmettent, font preuve d'un courage sans faille, élégantes dans leurs joies tout comme dans leurs chagrins. 

La vie et la mort s'entremêlent dans ce livre où l'on passe du lien charnel et profond unissant la mère à son enfant à la douleur des deuils. C'est un livre de chair, un livre de sang, un livre d'amour et de courage, de peine et de douleurs. C'est un hymne à la mère, un hymne à la femme, à la transmission et au cycle de la vie.  C'est beau, c'est subtil et cela nous emporte. 

Un livre sur et pour les femmes, à l'écriture aussi belle que délicate. C'est le deuxième livre que je lis d'Alice Ferney et je ne vais pas m'arrêter là !

Extrait :

"L'amour n'est jamais donné, et si l'on croit cela, il faut s'en détromper. Car lorsque par un heureux hasard il l'est, ce n'est jamais que pendant quelques jours. Quelques jours partagés, quelques contraintes, quelques gênes, qui suffisent à le reprendre pour peu que la volonté ne s'en mêle pas."

jeudi 28 décembre 2017

Mon bilan 2017 (Ariane)

 Par Ariane

L'année se termine bientôt et c'est déjà le moment de se souvenir des belles lectures de 2017. 

Mes plus belles lectures de 2017 :


http://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/11/lart-de-perdre-alice-zeniter.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/08/lart-de-la-joie-goliarda-sapienza.html

Je retiens également :


http://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/05/la-mort-du-roi-tsongor-laurent-gaude.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/10/ces-reves-quon-pietine-sebastien-spitzer.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/12/les-vrais-heros-ne-portent-pas-de-slip.html


http://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/02/dans-la-foret-jean-hegland.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/03/trois-saisons-dorage-cecile-coulon.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/01/station-eleven-emily-stjohn-mandel.html

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/05/la-tristesse-des-anges-jon-kalman.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/08/lart-de-la-joie-goliarda-sapienza.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/12/femme-la-mobylette-jean-luc-seigle.html
http://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/08/lart-de-la-joie-goliarda-sapienza.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/11/les-fantome-du-vieux-pays-nathan-hill.htmlhttp://tantquilyauradeslivres.blogspot.fr/2017/05/ma-cousine-rachel-daphne-du-maurier.html

Et vous, quelles sont les lectures que vous retenez de cette année ?

mercredi 27 décembre 2017

Mercredi, c'est le jour des petits - Les trésors cachés de la forêt - Janet Lawler et Lindsay Dale-Scott

Par Daphné
















Auteur : Janet Lawler
Illustratrice : Lindsay Dale-Scott

Titre : Les trésors cachés de la forêt
Editeur : Thomas Jeunesse

Résumé :

Le spectacle de la forêt en automne est tout aussi saisissant qu'il est majestueux : les bestioles s'activent sous le bruissement des feuilles, les champignons surgissent de-ci de-là, la forêt revêt sa belle robe mordorée, les animaux cachent leurs provisions pour l'hiver.

Des animations pop-up fascinantes et des petits volets pédagogiques, accompagnés d'un texte poétique, célèbrent la beauté de la forêt en automne et ses trésors cachés.

Chacun des sept tableaux est une ode à la nature et à ses mystères.





Mon avis :

C'est au pied du sapin de Noël que ma fille a trouvé ce très joli livre. Ce livre pop-up est tout simplement magnifique. Il nous fait découvrir l'automne avec de très belles illustrations aux couleurs chatoyantes. Les petits volets à soulever ou les les onglets à tirer révèle au petit lecteur les secrets de l'automne, dissimulés sous les feuilles.

Comme tous les livres pop-up, c'est un livre à ne pas laisser sans surveillance dans de petites mains mais c'est l'occasion de passer un très joli moment avec son enfant à parler de l'automne et à admirer les illustrations colorées. 

Un très beau livre tout en finesse qui ne peut que nous régaler les yeux!







mardi 26 décembre 2017

Au pied du sapin

Par Ariane

Le Père Noël me connaît bien et il a gentiment déposé au pied du sapin des livres qui me faisaient envie :





Des heures de plaisir en perspective !